La vie de la commune

Quand le ramassage des dépôts sauvages devient une tâche quotidienne des services communaux

Les campagnes de sensibilisation sur le climat, sur le réchauffement climatique, le tri des déchets, les déchets sauvages,… ne manquent pas en matière de communication. C’est devenu monnaie courante et quotidienne sur tous les supports médiatiques. Mais malheureusement, force est de constater que cela ne suffit pas au vu des quantités ramassées par nos services techniques.

Ci-dessous une partie récoltée sur moins d’une demi journée. Des déchets en tous genres déposés par des personnes peu scrupuleuses.

Le ramassage des déchets sauvages ne devrait pas exister et être encore moins le travail du personnel communal et de certains citoyens bénévoles. Et en même temps, on peut facilement imaginer l’état du paysage si cela n’était fait.

Pourquoi faut-il jeter les déchets sauvages à la poubelle ?

  • La saleté rend les gens malheureux
    Les déchets sauvages qui trainent en rue et dans les bois salissent les alentours. En plus, cela rend les gens grincheux. Si les rues sont sales, les gens n’aiment plus leur quartier. Personne n’aime vivre dans une rue qui a l’air dégoutante. À l’inverse, un quartier propre rend les gens contents et heureux.
  • Les déchets qui trainent ne sont pas recyclés
    nous savons que la plupart des déchets sauvages prennent du temps à se décomposer dans la nature. Ainsi, une bouteille en plastique trainera dans la nature pendant 10 ans. Mais si elle se retrouve dans une poubelle, elle sera recyclée. Cela signifie qu’on en fera des nouveaux objets avec la matière qui la compose. Cela permet aussi d’économiser les matières premières qui sont couteuses, et qui n’existent pas à l’infini.
  • Ces déchets peuvent blesser ou tuer des animaux
    Les animaux peuvent manger des déchets comme les emballages de bonbons qui sentent encore le bonbon ou encore une canette de soda qui sent encore le soda. Les animaux pensent que ça se mange, et ils mangent les emballages, ou la nourriture périmée qui y est collée et qui de fait, les rend malades ou parfois en meurent.
  • Ces déchets polluent la planète.
    Il faut cinquante ans avant que l’acier d’une canette disparaisse, et encore beaucoup plus pour la partie en aluminium. Mais même après, une fois que le métal a disparu et qu’on ne peut plus le voir à l’œil nu, les plus petites parties restent dans le sol. Ces minuscules particules de métal entrainent une très longue période de pollution des sols. Si des ‘produits dangereux’ se retrouvent dans le sol, ils causent encore plus de dégâts que des déchets normaux. On pense par exemple à de la laque, des pesticides, de l’huile de friture, des piles…

Ensemble pour moins de déchets sauvages

Ensemble, on est plus forts!

Les déchets sauvages ne sont pas que le problème de la commune dans laquelle on vit : c’est le problème de tout le monde. Les habitants et la commune veulent la même chose : des rues propres. On est donc tous des alliés! On ne saura donc résoudre ce problème qu’en coopérant. Les gens voient les déchets dans le rue et se disent parfois : «la commune est sale, c’est à la commune de ramasser ces déchets, la commune n’en fait pas assez». Mais en réalité, ce n’est pas à la commune de ramasser les déchets sur nos trottoirs. Dans le règlement de police des communes, il est écrit que chaque habitant doit garder son trottoir propre. Cela signifie qu’il faut déneiger en hiver, arracher ses mauvaises herbes, mais aussi ramasser les déchets sauvages.